En pointe par rapport aux évolutions de leurs marchés, les start up food répondent à des mutations des tendances de consommation. Elles illustrent aussi de grandes tendances de fond, qu’elles nourrissent en partie, en s’engageant sur des enjeux d’avenir.
Ces start up food sont ainsi devenues d’excellents indicateurs de ce que sont les tendances innovantes d’aujourd’hui et de ce que seront les modes de consommation de demain.
Et elles nous donnent 10 indices sur notre alimentation future.
1° « Manger mieux »
Produits de qualité, plats de saison, ingrédients bio… La volonté de « bien manger » pousse de nombreux acteurs à assainir leur offre, qui apportent davantage de transparence et en font un argument central de vente.
2° Les start up food amènent de nouveaux formats pour tous les usages
Boxes, paniers, préparations, prêts à assembler ou à… faire pousser : le consommateur veut des formats multiples, adaptés à ses multiples occasions de consommer, pour qu’il puisse s’investir comme il le souhaite dans la préparation de ses repas.
3° La croissance de « l’alimentation spécialisée »
A chaque type de besoin, ses produits, ses services ou sa marque ! Bio, sans gluten, hyper protéiné, régimes spécialisés selon la morphologie : les start up se spécialisent sur un public précis et segmentent pour réussir.
4° Start up food synonyme de plus vite, plus près, plus simple…
Simplification des réservations, fait maison livré minute, commande de frais en ligne : le consommateur cherche flexibilité et efficacité. C’est aujourd’hui la course à la différenciation et à la croissance sur le marché des services de livraison, des restaurants virtuels ou des boxes.
5° Les produits de demain se consomment déjà aujourd’hui…
Micro-algues, insectes : les super ingrédients du futur se développent déjà aujourd’hui. Dans un souci de durabilité et de production respectueuse de l’environnement, les sources de protéines ou de vitamines consommées en masse ne seront plus les mêmes dans 50 ans…
6° … et aujourd’hui, nous préparons déjà demain
Des initiatives high tech au bon sens au quotidien, l’engagement contre le gaspillage / pour l’économie circulaire / pour des modes de production durables est réel. Être une start up food ne se résume pas à identifier une opportunité de marché : les innovations changent parfois profondément la manière dont nous consommons et consommerons.
7° Et si la #foodtech n’était pas juste un enjeu alimentaire ?
Le marché alimentaire a toujours été peu cloisonné, investi par des acteurs de la livraison, de l’immobilier, du retail. Le food n’est pas un sujet centré sur lui-même ! Et les start up food sont en 1ère ligne sur la prise de recul et d’initiative sur la consommation d’énergie, des ressources ou sur les problématiques de développement des territoires.
8° Le raccourcissement des circuits
Le développement des circuits courts (réduction du nombre d’intermédiaires) a 2 effets sur nos habitudes. Le lien direct producteur / consommateur offre à ce dernier un nouvel accès à des produits locaux ou confidentiels. Ce sont aussi de nouveaux débouchés pour les artisans. Le tout sous un engagement sociétal fort : réduire le monopole industrie / grande distribution.
9° Se réfugier dans le concret et dans des investissements palpables
La reconversion vers les métiers artisanaux en est l’illustration : le secteur food est une valeur refuge, pour investisseurs, acteurs ou individus. L’enthousiasme récent sur les innovations alimentaires et le succès du crowdfunding foodtech montrent la nouvelle importance du secteur : y investir, c’est souvent penser à plus qu’une simple rentabilité.
10° Collaborer is the new sexy
Du supermarché collaboratif à la restauration solidaire, les modes de production / distribution alternatifs ont la côte : ces projets collaboratifs ont autant de bénéfices pour les 2 extrémités de la chaine de valeur (débouchés, marges, pouvoir d’achat). Il n’y a pas que sur les réseaux sociaux que FOOD IS SOCIAL.
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